« Interprétations de la clinique analytique »
Séance du 28 octobre 2020 à Lausanne
Avec Olga Sidiropoulou, Leslie Ponce, Marc-Antoine Antille, Daisy de Avila Seidl et Renato Seidl
Carl Gustav Jung, psychiatre suisse né en 1875 et mort en 1961.
Fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages. Son œuvre est liée aux débuts de la psychanalyse de Sigmund Freud, dont il a été l’un des premiers disciples et dont il se sépare par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles.
Avant de rencontrer Freud, Jung travaillait sur la schizophrénie aux côtés d’Eugen Bleuler. Ses recherches lui valurent une notoriété et la réputation comme psychiatre. Son essai sur «La psychologie de la démence précoce» attira l’attention de Freud au moment où Jung lui-même découvrait son « interprétation des rêves ». A la psychanalyse naissante, Jung associait le terrain de la psychose.
En 1959, dans ses Considérations actuelles sur la schizophrénie, Jung constatait que, depuis ses premières publications, les connaissances sur la nature de cette maladie mentale restaient fragmentaires.
Jung a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu’à l’élaboration de théories psychologiques, mais a aussi exploré d’autres domaines des humanités : depuis l’étude comparative des religions, la philosophie et la sociologie jusqu’à la critique de l’art et de la littérature.
Il a souligné le lien existant entre la structure de la psyché et ses productions et manifestations culturelles.
On lui doit, entre autres, les concepts d’« inconscient collectif », d’« archétypes », d’« individuation», de « types psychologiques », de « complexe », d’« imagination active », de « déterminisme psychique » et de « synchronicité ».
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